Le DiY mettra-t-il un coup de frein aux brevets ? Alors que le mouvement explose, les besoins technologiques des makers augmentent. Et ils se heurtent de plus en plus aux brevets déposés par les industriels. D’où l’idée d’une jeune chercheuse polonaise d’ouvrir l’exploitation non-commerciale des brevets aux individus, notamment aux makers.
« Je propose un nouveau cadre légal qui exempte les activités makers non commerciales et publiques », nous explique Natalia Łukaszewicz. Présenté en octobre dans le cadre de sa soutenance de thèse de droit à l’université LMU de Munich, le projet Greenlight sera complété par une base de données de solutions DiY permettant de centraliser les idées de makers provenant de différentes plateformes et communautés, mais aussi de renforcer les brevets existants en prouvant qu’ils peuvent être utilisés.
« Si un brevet détenu par une entreprise est attaqué ou remis en cause, celle-ci peut prouver que son brevet est déjà utilisé par la communauté des makers », ajoute le hacker Paweł « alxd » Chojnacki qui travaille avec elle. Greenlight devrait être présenté au Copy Camp de Varsovie en novembre, puis au Chaos Communication Congress de Hambourg en décembre.
Natalia Łukaszewicz à la conférence EHSM à Hambourg en juin 2014 (en anglais) :