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Bricole it Yourself 3: que font 25 bricodeurs pour le plaisir en 5 heures?

Un bon Bricole it Yourself, c'est avant tout un joyeux bazar sur la table. © Makery

25 participants ont investi les EKLUZ ce samedi 25 avril pour bricoler tout et n’importe quoi, lors du 3ème Bricole it Yourself organisé par Makery. Revue des projets.

Aux EKLUZ, fabrique culturelle et numérique du 10ème arrondissement, Pablo et ses deux amis du Fablab Lorem arrivent avec 45 minutes d’avance, à 13h15, bientôt rejoints par le reste des bricodeurs. Avec 40 % d’inscrits en plus qu’à l’édition de mars, il a fallu rajouter quelques tables et chaises dans la grande salle. A ce rythme-là, le 4ème Bricole it Yourself débordera dans le hall d’entrée… Arthur a exploré une autre option en allant finir son prototype dans les toilettes/débarras du rez-de-chaussée !

Julien – revolunet on Twitter

Pour rappel, le principe de l’événement (« fat hacking session » selon Julien) est simple. Toutes les six semaines environ, Makery met à disposition une salle et du matériel (électronique, outils…) et un tas d’objets de récup’. Chacun ramène ce qu’il veut comme matériel. Et tout le monde bricole sans aucune règle jusqu’à 19h30. A 19h30, apéro ouvert à tous.

Arthur et son proto d’écran de fumée : souffler dans le tube active une cellule à ultrasons (plongée dans l’eau) qui propulse de la fumée dans les tuyaux. 
Puis Arthur se met dans le noir du débarras pour tester la vidéoprojection sur la fumée. Les formes géométriques se distinguent assez bien. 
Les membres du Fablab Lorem pensaient construire un quadri-rotor en ballons d’hélium…
…mais après un problème de structure, le trio a dû se rabattre sur une montgolfière à hélice télécommandée. Succès garanti le long du canal Saint-Martin.
Etienne a construit une éolienne à partir d’une boîte de conserve. Malheureusement, le moteur de récup’ issu d’un ventilateur d’ordinateur n’a pas donné de résultat très probant. Il terminera peut-être la prochaine fois.
Hassen a construit un cube de LEDs pour se perfectionner en soudure et en électricité.
Alexandre (à g.) a adapté son installation artistique Helmetron sur une page web, pour la rendre accessible depuis n’importe quel smartphone incrusté dans un Google Cardboard (à d.).
Julien a ramené un Minitel à la vie pour à terme en faire un juke-box avec Raspberry Pi.
Alizée a cherché à faire d’un simple écran une surface tactile pour un projet de livre interactif.
Alya a testé différents capteurs pour détecter la puissance d’un coup infligé à un punching ball. Pour info, c’est l’accéléromètre, ici en rouge, qui gagne.
Paul a travaillé sur ses électrodes de capteur EMG, pour ensuite animer une marionnette en bois selon l’activité de ses muscles.
Marie est venue réparer son mini-drone. Faute de moteur approprié, elle s’est remise à Processing.
L’équipe Uzful (Emmanuel, Damien et Irfann) ont avancé leur Nerf sur tourelle.
Une webcam (boule grise à d. du pied) et une librairie Processing traquent la position des silhouettes, les moteurs positionnent le Nerf en direction de la personne détectée. Et bientôt, le Nerf tirera.
Yu Li a remplacé sa bandoulière de sac avec un câble-ruban et une chute de tissu. Costaud mais pas très beau. Elle cherche de quoi remplacer les attaches en plastique blanc.
Ariel a utilisé un capteur de température pour simuler un souffle sur un pissenlit virtuel.
Sultana et Julio ont découvert les Littlebits. Avec quelques impressions 3D de monuments et un disque dur de récup’, ils ont bricolé un manège à vitesse variable.
Damien avait rapporté son Google Cardboard. Quelques curieux ont ainsi pu aller dans l’espace, faire un tour de grand huit, ou regarder un film interdit aux mineurs.

Pour les dates des prochaines éditions, écrire à quentin@makery.info

Toutes les photos du 3ème Bricole it Yourself sont sur le Flickr de Makery