Makery

PrintAlive Bioprinter régénère la peau en imprimant des tissus-pansements

Le PrintAlive Bioprinter a été développé par de jeunes chercheuses canadiennes (capture d'écran). © DR

Traiter les grands brûlés à l’aide de l’impression 3D devient envisageable avec le PrintAlive Bioprinter, un prototype canadien qui imprime des pansements proches de la peau humaine.

PrintAlive Bioprinter, une imprimante 3D biologique développée les Canadiennes Arianna McAllister et Lian Leng, étudiantes à l’université de Toronto, permet d’imprimer de la peau à une vitesse de fabrication et à une résolution sans précédents. L’imprimante a été pensée pour traiter les brûlures graves. En effet, les solutions utilisées couramment présentent une panoplie d’inconvénients : l’autogreffe nécessite de prélever des quantités importantes de peau sur le patient, ce qui n’est pas toujours possible selon l’étendue des dégâts, les allogreffes peuvent faire l’objet d’un rejet, les substituts synthétiques sont prohibitifs et la thérapie cellulaire est longue à mettre en œuvre.

Les deux chercheuses ont appliqué une technologie d’impression biologique qu’elles avaient elles-mêmes développée. L’imprimante 3D fabrique des pansements faits de cellules qui reproduisent avec précision les principales caractéristiques de la peau humaine. Grâce à une cartouche de micro-fluides, l’imprimante peut produire en continu ces feuilles d’hydrogel contenant plusieurs types de cellules afin de contrôler l’épaisseur de la greffe, sa structure et sa composition.

Vidéo de présentation du PrintAlive Bioprinter :

PrintAlive Bioprinter a déjà été reconnu «Invention de l’année 2013» par l’Université de Toronto. Arianna McAllister et Lian Leng sont également en lice pour le prix international James Dyson (celui des aspirateurs) qui sera décerné le 6 novembre. L’ultime vainqueur de la compétition recevra la somme de 45.000 $, auxquels s’ajoutent 15.000 $ pour son université.

Le site du James Dyson Award