Les liens des vacances #2
Publié le 15 août 2014 par la rédaction
Au mois d’août, l’équipe de rédaction de Makery est en vacances mais continue à faire de la veille. Et la partage avec vous. N’hésitez pas à nous suggérer des liens sur Twitter, Facebook, en commentaires, ou par mail (quentin at makery point info).
New York veut promouvoir ses makers
La ville de New York, avec plusieurs dizaines de partenaires (dont Microsoft, Shapeways, Atmel, Autodesk, Kickstarter, ainsi que plusieurs labs), lance le programme « Next Top Maker« . L’initiative vise à ouvrir le mouvement, et mettre les New Yorkais aux avant-postes du boom de l’innovation indépendante, afin de rassembler les penseurs, innovateurs, entrepreneurs, producteurs et experts en technologies pour développer de nouveaux produits et solutions conçus à New York, prêts à être produits à New York ou à résoudre des problèmes pertinents pour New York. La ville souhaite particulièrement s’investir sur quatre thématiques : les femmes parmi les makers, la production durable, connexion et communauté de designers, makers, producteurs et plus, et enfin les nouvelles technologies et ressources uniques aux New Yorkais.
Des imprimantes 3D laser pour le grand public ?
Les imprimantes 3D SLS (selective laser sintering) n’additionnent pas des couches de plastique fondu comme la plupart des imprimantes 3D domestiques. Elles utilisent des lasers pour solidifier des couches de poudre (de plastique, métaux…). Leurs résultats sont bien plus précis, et permettent d’imprimer des formes bien plus complexes qu’en plastique fondu. Le prix très élevé de cette technologie (plusieurs dizaines de milliers d’euros par imprimante) la réservait jusqu’à présent aux industriels et entreprises de design au budgets confortables. Suite à l’arrivée dans le domaine public des brevets de 3D Systems de l’impression 3D SLS depuis janvier 2014, une entreprise proposera bientôt cette technologie au grand public : les anglais de Norge Systems se lanceront sur Kickstarter le 18 août pour une mise sur le marché à l’été 2015. Plus de détails dans l’article de 3Dnatives.
Un fablab de Montréal recycle son plastique pour imprimer en 3D
Si l’imprimante 3D a bien des avantages, l’un de ses inconvénients majeurs est qu’elle consiste encore à acheter du plastique pour le faire fondre. Face à ce défi écologique, de nombreuses tentatives voient le jour pour transformer les plastiques usagers en filament pour imprimantes. C’est le cas de Plastified, un projet open source mené par Samuel Guillemette, étudiant en design industriel à Montréal. C’est donc en toute logique que l’inventeur a installé un de ses prototypes chez Echofab (fablab, Montréal). D’après les premiers retours de l’équipe du fablab, les pots de shampoing et de yaourts se ré-impriment bien en chats en plastique. Reste à savoir en quoi ils transformeront les jeunes chatons plastifiés.
Le ministre ougandais de l’éducation nationale veut des fablabs pour sa jeunesse
Mukooyo Geoffrey Humbrey (ministre de l’éducation et des sports en Ouganda) était à FAB10, la conférence annuelle des fablabs à Barcelone (retrouvez notre couverture de l’évènement) pour juger du potentiel de ce mouvement pour son pays. L’Ouganda a une population très jeune subissant un fort taux de chômage. Pour le ministre, les fablabs sont un moyen complémentaire à l’école pour acquérir des compétences, mais surtout pour créer son propre emploi en développant des idées de produit ou de service. L’interview (ainsi que plusieurs autres) est disponible sur le site de la Banque Mondiale, partenaire de FAB10.
6 conseils pour créer son makerspace
Le magazine Make détaillait récemment 6 conseils précieux à garder en tête pour les créateurs-rices de makerspace, hackerspace ou fablab :
– demander de l’aide
– construire ce que les gens veulent
– tout ne se fait pas en DIY (assurance, compta, contrats…)
– imaginer le meilleur…
– …mais budgétiser le pire
– vous n’êtes pas seul