Le GPS du vélo est né dans un lab

Sorti tout droit de l’Openlab à Paris, Haïku, un GPS connecté pour vélo, remporte haut la main sa campagne Kickstarter pour financer en partie l’industrialisation du prototype. Sur 55 000 € demandés, 60 227 € de promesses de don par 814 personnes ont été récoltées alors que la campagne s’achève le 1er octobre.

Haïku est emblématique des projets mûris dans un lab : ce « capteur pour vélo fait converger sur un petit device des usages de communication, de gestion de parcours, de data de mobilité », avance Sophie Pène, du Centre de recherches universitaires (le CRI, porteur de l’Openlab).

La start-up, créée par Grégoire Lanaud, n’aurait pu exister sans l’Openlab. « L’atelier nous a donné accès aux machines, à l’accompagnement, aux conseils de la communauté, et m’a personnellement fait découvrir l’open source », explique-t-il.

« L’Openlab a un lien tout spécial avec Haïku : c’est le symbole qu’on peut passer directement de notre petit atelier scientifique, créatif et design aux ors de Kickstarter, soutient Sophie PèneNous tenons énormément à ce projet “français” et entièrement maker, et plus encore Openlab. »

Grégoire Lanaud, le maker cycliste à l’initiative d’Haïku. © DR

Haïku est un petit boitier qui se fixe à l’aide d’un aimant sur le guidon, et affiche l’itinéraire à suivre, les appels et SMS entrants et les données du trajet (vitesse, distance parcourue…) grâce à une liaison sans fil avec son smartphone. Il sera vendu 89 €. 

Le développement d’une API se fera dans un second temps, quand l’équilibre entre un objet grand public facile à utiliser et quelque chose de « bidouillable » sera trouvé. « On veut le faire », affirme Grégoire Lanaud. 

En savoir plus sur Haïku et la campagne Kickstarter

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